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Des secrets du Chef étoilé Stéphan Pitré pour votre diner en amoureux à la maison

  • Photo du rédacteur: Olga Bublyk
    Olga Bublyk
  • 8 mai 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 nov. 2020


Présentez-vous.

J'aime voyager et travailler dans différents restaurants à travers le monde. Cela me permet d’acquérir plus d’expérience et de parfaire ma cuisine. En 2007, j'étais le chef du restaurant parisien Chez Cécile et j'ai été récompensé avec un « bib gourmand » dans le guide Michelin. J'ai travaillé ensuite au restaurant Le Senderens**, puis à celui de l’hôtel Le Métropolitan. En 2014, Gault & Millau m'a attribué le prix « Jeune talent ». Ce prix m'a permis d’ouvrir mon premier restaurant à Paris, Louis, 23 rue de la Victoire. En septembre 2017, le Gault & Millau a donné à moi la note de 15/20, en octroyant 3 toques. À la fin de 2018 j'ai ouvert une cave à manger le Cellier, où l’on déguste une cuisine du marché le midi et des assiettes de petits produits en soirée. Le Cellier est à coté de mon premier restaurant : 25 Rue des Victoires Paris 9. Et en 2019 j’ai obtenu ma première étoile au Guide Michelin.

D’où vous est venue votre passion pour la cuisine ?

J'avais 12 ans quand j’ai été pris par cette passion pour la cuisine. J’étais tellement admiratif de voir ma mère préparer le bœuf bourguignon, le poulet rôti ou encore la compote de pommes à la cannelle. Toutes ces saveurs, ces parfums, font partie des moments de tendresse de mon enfance, de ces moments d’excellence que je n’oublierai jamais. Ils me reviennent tous les jours à l’esprit quand je fais fondre un peu de beurre dans ma poêle !

J'ai donc commencé à travailler à 14 ans dans un restaurant au cœur de la Bretagne. Je faisais la vaisselle les week-ends. Et là, ce fut le déclic. En voyant ces assiettes que le chef préparait avec amour, toutes aussi belles les unes que les autres, j’ai compris que l’art n’était pas seulement le propre d’une sculpture, ou d’un tableau, mais qu’il pouvait s’agir aussi de cuisine. D’ailleurs, Escoffier lui-même l’appelait, « l’art français par excellence ».

Comment définiriez-vous votre cuisine ?

Une cuisine bretonnante, japonisante, empreinte de mes origines et de ma passion pour la culture et la gastronomie japonaises.

Des plats simples peuvent-ils être seduisants aussi ?

Oui, une cuisine de caractère peut-être à la fois simple et séduisante.

Vos secrets pour un dîner romantique parfait ?

L’amour et la passion ! Des sentiments qu’un chef doit forcément avoir aussi pour son métier.

Avez-vous vécu une histoire d'amour liée à la cuisine ?

Oui, lorsque j’ai rencontré ma femme, nous avons parlé cuisine, et elle m’a demandé une recette de tarte au citron. Je lui ai donné une mauvaise recette bien sûr, pour la forcer à me rappeler ! Et aujourd’hui, nous avons ensemble une magnifique petite fille.

Votre citation préférée ?

Pierre Gagnaire a écrit un jour : « La cuisine, c'est de l'amour, de l'art, de la technique. »

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© 2018 Marina Bublik et Olga Bublik

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